D64 - Club Les Andelys

Sortie à Genainville et Villarceaux le mercredi 28 juillet
Karin Boyer, membre du club IW des Andelys, nous a organisé une superbe journée de visites dans le Val d’Oise. Nous étions 19, membres du club, maris et amis.
Nous nous sommes retrouvés le matin sous le soleil à Genainville, pour la visite du site gallo-romain des Vaux-de-la-Celle, avec Vivien BARRIERE, responsable du chantier-école d’archéologie de Genainville.
L’ensemble monumental conserve un temple encore en élévation sur plus de 5 mètres et précédé d’une voie dallée de 35 mètres, des bassins et un édifice de spectacles. Cet ensemble date du IIème siècle après JC. 
Les deux chambres du temple accueillaient les statues du dieu Mercure et de Rosmerta, divinité féminine liée à l’abondance. Ces pièces formaient une tour d’une vingtaine de mètres de haut, entourée par une galerie plus basse. Au sud du temple, trois bassins avaient été aménagés à l’endroit où affleure la nappe phréatique. (Source : Les Vaux-de-la-Celle, une aventure archéologique, Editions Privat)

L’après-midi, nous avons visité le domaine de Villarceaux, situé à Chaussy.

Le château d’en bas
L’histoire du château du bas commence au XIème ou au XIIème siècle avec un petit châtelet en bois auprès duquel Louis VII fonde un prieuré bénédictin de femmes. La seigneurie de Villarceaux apparaît un siècle plus tard. Au XVème siècle, un véritable château fort succède à la simple maison fortifiée des origines : le domaine fait partie de la ligne de défense frontalière du royaume.
À la Renaissance, il s’agrandit et devient une vaste propriété agricole et une résidence de plaisirs. Les jardins et plans d’eau sont alors redessinés selon le goût de l’époque, influencé par l’Italie. Plus tard, sous le règne de Louis XIV, Ninon de Lenclos, maîtresse du marquis de Villarceaux, y séjournera quelques années.

Le château du haut
Il a été bâti au XVIIIème  siècle pour Jean-Charles Baptiste du Tillet, marquis de la Bussière. Héritier de la seigneurie de Villarceaux, le marquis fait démanteler le vieux château féodal et commande à l’architecte Jean-Baptiste Courtonne une grande maison de plaisance. La nouvelle demeure occupe une position dominante sur le plateau. De vastes perspectives rayonnantes portent sur les jardins à la française.
Le vertugadin
Ce lieu tire son nom et sa forme des plis resserrés des jupes à panier que portaient les femmes de l’aristocratie et de la bourgeoisie depuis le XVIème  siècle. Le talus en vertugadin rattrape la différence de niveau pour arriver à la terrasse du château du haut. (Source : Wikipedia.org)