Corentine et les Inner Wheel de Toulon

CORENTINE

Qui est Corentine ? L’année dernière dans notre club de lecture, nous, Inner Wheel de Toulon avons découvert le parcours exceptionnel d’une petite fille née au siècle dernier à Gourin dans une région très pauvre du centre de la Bretagne. Le récit de sa vie extraordinaire nous a passionnées et nous avons voulu remercier l’écrivaine de ce livre Roselyne BACHELOT ministre de la Culture, de la santé, du travail et de la transition écologique pour la qualité de son livre sur sa grand-mère CORENTINE.

            Très sensible à notre lettre, elle nous a répondu si gentiment que nous avons décidé d’aller cet été sur les lieux de cette histoire. Quelques habituées bretonnes ont bravé un léger crachin breton pour découvrir ce village …un village comme tant d’autres mais pas tout à fait quand même. Sur la place principale trône une statue de la Liberté réplique exacte de sa cousine américaine d’Auguste BARTHOLDI (un peu plus petite bien sûr). Cette statue a pu être réalisée et offerte grâce à un financement participatif lancé par la ville de Gourin et l’association Bretagne Trans America en mémoire à tous les émigrés bretons (environ 100000 en un siècle) partis aux USA pour essayer de « faire fortune »

            Ce fut une belle journée chargée d’émotions avec en prime un soleil revenu en fin de matinée ……Que la Bretagne est belle sous le soleil.  

GOURIN ET L’IMMIGRATION « AMERICAINE » (au Canada et aux USA)

Dès le 18ème siècle jusqu’au début du 20ème siècle, des habitants de Gourin poussés par une extrême pauvreté s’expatrient vers le Canada qui cède des terres à défricher aux pionniers bretons. Cet exode prit un tel essor que le village de Gourin et autres village voisins se dépeuplèrent à un tel rythme que l’on a craint la mort de ces villages. Ces immigrés formèrent une véritable colonie et c’est ainsi que fut fondé en 1910, dans la province d’Alberta, la ville de Gourin City qui encore aujourd’hui accueille de nouveaux arrivants.

Un certain nombre de ces immigrés ont fait fortune, ont quitté le Canada pour les Etats-Unis où l’on parle même d’une « mini mafia » bretonne !

Conséquence de cette immigration, la région de Gourin est toujours le pays des « Américains ». Il est fréquent d’entendre parler anglais au coin d’une rue et de voir de grosses voitures américaines sillonner les routes de campagne. Chaque famille de la région a au moins un de ses membres aux USA.